Par-delà nos cris Par-delà nos rêves La vie n'est qu'une trêve Ou rien n'est jamais fini Chaque fin est un début Chaque mort est une naissance La nuit est un rébus Et chaque jour on recommence Par-delà nos peurs Bien plus forte que nos défaites On sent tous revenir l'heure On combat d'abord nos têtes Et s'il n'en reste qu'un Je serais celui ci Je saurai rassembler les miens Oh toi mon frère, mon ami Avance, Avance, Avance Par-delà les croix Qu'on agite devant nos yeux J'ai toujours gardé la foi Sans religion et sans Dieu Je sais qu'il faudra me battre Pour me faire ma place ici Mais plus le combat est dur Plus la victoire est belle aussi Avance, Avance, Avance

Regarde moi dans les yeux Tu y verras ce que je suis Au travers mes doutes, mes envies Tu pourras alors comprendre Ce que j’ai dû me gagner, et tout ce que je cherche à défendre Regarde moi dans les yeux Tu pourras ainsi me jauger Me cerner avec acuité Mais je saurai tout voir aussi. Le moindre cil qui te trahit Regarde moi dans les yeux J’en ai la force et le courage Même si tu peux y voir la rage Face aux mendiants sans éclat Ceux qui feraient tout simplement pour qu’on les voit Regardes-moi dans les yeux Pour que je te regarde aussi Juste un regard pas un défi Que je puisse encore te dire Ces mots qui te feront rougir Loin des regards qui savent Loin des savants qui croient T’as dans les yeux la flamme Qui me porte chaque fois Loin des regards qui charment Loin des bouches qui aboient J’ai dans les yeux la flamme Qui me porte près de toi Regarde moi dans les yeux Ils reflètent le fond de mon âme Jusqu’ à mes ancêtres de Bergame Surtout ne dis plus rien, mets tes yeux dans les miens Tu y verras tout mon chemin Regardes-moi dans les yeux Ils ne veulent plus jamais mentir Laisses-toi y voir mon avenir Pouvoir se parler tête haute Personne n’est rien sans le regard de l’autre Loin des regards qui savent Loin des savants qui croient T’as dans les yeux la flamme Qui me porte chaque fois Loin des regards qui charment Loin des bouches qui aboient J’ai dans les yeux la flamme Qui me porte près de toi

Rien qu'une heure, une heure de plus Quatre quart d'heure et terminus C'est presque rien quand on y pense C est presque tout comme une chance Sans un regard sans un mot Je prendrais ca comme un cadeau Juste une rallonge en forme de trêve Juste un instant en forme de rêve Rien qu'une heure, une heure de plus Même sous la pluie sous les nimbus Qu 'importe l'endroit que tu me donnes Qu' importe le lieu ou j'abandonne Sans penser au compte à rebours Je redessinerai tous les contours Tous mes échecs mes coups manqués Mes heures de gloires et mes succès Rien qu'une heure, une heure de plus L' heure où tu te fous d’être Crésus Parce qu'on ne compte pas, quand on a le temps Parce qu'on ne compte plus quand on se ment Pouvoir rejouer le même chorus 60 minutes pas une de plus Pouvoir rester entre tes bras Pouvoir encore parler de moi Parfois la vie nous condamne Avec ses joies ses cris et ses drames Moi j ai pas vendu mes larmes ni pour un dieu, ni pour une femme Parfois on pose son âme Afin de mieux reprendre les armes Moi j ai pas vendu mon cœur Mais peut on souffrir sans la douleur Rien qu'une heure, une heure de plus L'heure de ton dernier rictus Dernière grimace pour s'affronter Dernière menace pour se cacher Derrière ce masque qui pèse si lourd Derrière cette danse de troubadours Je rêve d'une heure sans tricher Une dernière heure pour tout m'avouer Parfois la vie nous condamne Avec ses joies ses cris et ses drames Moi j ai pas vendu mes larmes ni pour un dieu, ni pour une femme Parfois on pose son âme Afin de mieux reprendre les armes Moi j ai pas vendu mon cœur Mais peut on souffrir sans la douleur Rien qu'une heure, une heure de plus Pourquoi cette heure, pourquoi ce bus Parce que je sais que c'est terminé Parce que tu sais qu'y a pas d’éternité Pouvoir tenir le collapsus 60 minutes pas une de plus Sans voir venir la fin déjà Sans voir partir ses rêves à soi . Rien qu'une heure, une heure de plus le dernier acte, dernier opus Et croire encore qu'il reste une page Et croire toujours avec cette rage Que le plus beau reste à venir Même si l'on sait qu'on doit partir Aucun remord aucun regrets Mais derrière soi tout refermé Parfois la vie nous condamne Avec ses joies ses cris et ses drames Moi j ai pas vendu mes larmes ni pour un dieu, ni pour une femme Parfois on pose son âme Afin de mieux reprendre les armes Moi j ai pas vendu mon cœur Mais peut on souffrir sans la douleur

Le voyage commence, on se lance au hasard Un nouveau monde immense au milieu de nul part La route nous paraît grande, le chemin semble long Toutes ces choses à apprendre sous un soleil de plomb. On se fout de demain, on en est qu'au début. On regarde tous ces trains, on attend ingénu. Le voyage est si long qu'on en voit pas la fin Et l'on coupe les cordons dont on a plus besoin Même si parfois on doute, si parfois on est seul On suit sa propre route, sous la pluie qui dégueule On se fout de demain, l'avenir nous échappe On se prend par la main, on se donne le cap. Le voyage continue, on en prend le destin. Tous ces gens inconnus, que l'on croise en chemin. On commence à penser à ce qu'on a vécu Et on parle au passé, de ce qu'on a perdu On se fout de demain par défi ou par peur Et on garde la main qui nous a pris le cœur Le voyage s’essouffle quand on pense à la fin On est a bout de souffle on est triste mais serein La route paraissait grande, le chemin semblait long Pas eu le temps de tout comprendre, tout est allé à fond On se fout de demain, car ce soir on est là. Face à ce dernier train, qui nous attend déjà.